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- Conférence du 2 décembre 2007 -

De l'émotion et de la nostalgie

La conférence sur «L'enseignement en Algérie de 1830 à 1962» que devait donner Evelyne Joyaux au Cercle Algérianiste de Valence à été annulée au dernier moment. La veille de celle-ci, la conférencière a été frappée par le décès de son père.

Le président Bernard Cini et son équipe ont fait preuve de réactivité pour accueillir leurs nombreux invités en trouvant des sujets de substitution. Une conférence placée sous le signe de l'émotion avec l'hommage rendu aux disparus d'Algérie le 25 novembre (voir ci-dessous).

L'équipe du Cercle Algérianiste de Drôme Ardèche a ensuite projeté un film qui a été diffusé en 2006 sur M6 et qui s'intitule «Quand l'Algérie était Française». Le seul, selon Bernard Cini, qui reste assez honnête vis-à-vis de l'histoire de ce pays. C'est un montage de films réalisés par des amateurs et des familles ayant vécu en Algérie. Sauf pour la partie filmée au sein des combattants du FLN qui est l'œuvre d'un cinéaste communiste français.

La matinée s'est terminée par la présentation du livre de Claire Navarro, adhérente du cercle local, intitulé : «Oran, le bateau des sables». Une sorte de biographie qui se veut aussi être un témoignage pour les générations futures.

Jo Canton - Dauphiné Libéré



Claire NAVARRO a présenté son livre «Oran, le bateau des sables.»

Emouvante cérémonie

Bernard Cini a assisté à l'émouvante cérémonie de l'inauguration du «Mur des disparus en Algérie» qui s'est déroulée le 25 novembre dernier à Perpignan ; il en est revenu bouleversé.

Il a fait un compte-rendu de cette journée souvenir, avec le support d'un document vidéo tourné à cette occasion. Il regrettera que la presse en général, sauf celle de Perpignan qui lui consacrera 3 pages dont la une, ne se soit pas suffisamment fait l'écho de cette inauguration.

Plus de 7000 personnes ont participé à la cérémonie à laquelle assistaient plusieurs personnalités. Parmi elles, le président national du Cercle Algérianiste, Thierry Rolando et le sénateur maire de la ville Paul Alduy.

Sur ce mur impressionnant, figurent les noms des 2619 disparus en Algérie de 1954 à 1963, et surtout après le cessez le feu du 19 mars 1962.

On ne saura jamais ce qu'ils sont devenus ! Aussi, depuis plus de 43 ans, des milliers de familles vivent dans la douleur car ces Français ont été oubliés par la mère patrie, et surtout ils n'ont pas de sépultures. Nos compatriotes sont-ils tous au courant de ce drame ? C'est peut-être moins sûr ?

 

Au premier rang, une délégation de l'ARHE (Association Régionale des Harkis et de leurs Enfants) de Largentière emmenée par le président Mouslim.

Sur la stèle géante, le torse d'un homme avec à la place du cœur un trou béant qui traduit «Une plaie à jamais ouverte dans le cœur des familles de ces victimes».

Beaucoup de parents de disparus étaient là et beaucoup de larmes ont coulé pour cet hommage à ces harkis, pieds-noirs ou enfants de la métropole oubliés de l'histoire. Avec cette phrase sur le monument «C'est ici leur premier et leur ultime tombeau»

Jo Canton - Dauphiné Libéré

Moment de convivialité, après la conférence,
autour d'un repas de Noël apprécié de tous.


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