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Conseil municipal de Valence
Nos actions

46 ans de silence,
ça suffit !

N'occultons plus les morts et les disparus de l'après 19 mars 1962 !


Ensemble contre la création d'une place du 19 mars 1962

Le Cercle algérianiste de Drôme-Ardèche remercie chaleureusement les adhérents et les sympathisants de s’être déplacés pour défendre cette juste cause à nos côtés.

Il remercie aussi les nombreuses personnes ainsi que les associations qui se sont mobilisées et nous ont soutenues contre cette injure envers les disparus et les victimes civiles et militaires assassinées après ce soi-disant cessez-le-feu.

Malgré les très nombreux courriers reçus par monsieur Alain MAURICE, Maire de Valence, et la présence d’une cinquantaine de manifestants anti-19 mars venus assister au Conseil Municipal du 10 juillet 2008, le projet d’inaugurer un square du « 19 mars 1962 cessez-le-feu en Algérie » a été malheureusement voté. Est-ce vraiment une surprise ? (voir le compte-rendu ci-joint, les photos et l'interview de notre Président, Bernard CINI, réalisé par Radio Bleue Drôme-Ardèche)

Le combat n’est pas fini. Nous devons rester mobilisés.

Dès que nous connaîtrons la date d’inauguration de ce square, nous vous donnerons rendez-vous afin de manifester contre cette date infamante.
Une mobilisation importante sera primordiale.

En attendant, le Cercle algérianiste de Drôme Ardèche va envoyer à chaque Conseiller de la majorité ayant voté pour la réalisation d’un tel projet, une lettre de «remerciement».

Nous vous invitons à en faire de même (lettre ou courriel).

Nous vous communiquons à cet effet, les noms et les coordonnées où faire parvenir votre courrier (vous reportez à la fin du document).

Reportage photographique.
Reportage radiophonique.
Compte-rendu du conseil municipal.
Prise de paroles du Cercle algérianiste.
Noms & Coordonnées des élus de la majorité.
Réponse du Maire de Valence
Noms & Coordonnées des élus de l'opposition.
Prise de paroles de l'opposition.
Communiqué de presse du Cercle algérianiste National.
Exemple de lettres envoyées au Maire de Valence.
Exemple de lettre pétition.
Provocation de nos opposants.
Reportage photographique

Manifestation dans les rues de Valence
à l'appel du Cercle algérianiste de Drôme-Ardèche.

Les manifestants sur les marches de l'Hôtel de Ville de Valence

Pancartes à l'attention des conseillers municipaux

Uns cinquantaine de Pieds-Noirs, Harkiset Anciens combattants ont fait le déplacement afin d'assister au conseil municipal du 10 juillet 2008

Devant les manifestnts, deux des douze élus de l'opposition, madame Véronique PUGEAT et monsieur Nicolas DARAGON.

Monsieur Nicolas DARAGON interviendra publiquement lors du conseil municipla, en faveur des revendications émises par le Cercle algérianiste de Drôme-Ardèche.

Reportage
Radiophonique
Cliquez sur les hauts-parleurs pour écoutez l'intervention du Président du Cercle algérianiste, diffusée sur Radio Bleue Drôme Ardèche

11 juillet 2008
Journal de 7h00

11 juillet 2008
Journal de 8h00


Sommaire

Président et Administrateurs présents au Conseil municipal du 10 juillet 2008 :

Jean-Pierre RISGALLA (Cercle algérianiste d'Avignon) Guy SEROR (ANFANOMA Valence), Hocine ATBI (Harkis de Valence), Pierre ROXARD (Amicale des Parachutistes de Drôme-Ardèche), Robert BUREL (UNACITA Drôme), Michel VERGER (Cercle National des Combattants Rhône-Alpes), Denis URSCH (°)

Compte-rendu du Conseil municipal de Valence - Le 10 juillet 2008

Compte-rendu du Conseil Municipal de Valence

Monsieur Alain MAURICE, Maire de la ville, qui était resté sourd aux différentes demandes d'audience préalables, a cependant autorisé Monsieur Bernard CINI, Président du Cercle algérianiste de Drôme - Ardèche et administrateur national de la Fédération des Cercles algérianistes à " une prise de paroles ".

C'est entouré par de nombreuses pancartes explicites tenues par des sympathisants, que Bernard CINI, dans une allocution très élaborée et documentée, a démontré aux Conseillers municipaux, preuves à l'appui, que ce " Cessez le feu du 19 Mars 1962 " n'avait nullement été respecté par le F L N.

Le cessez-le-feu, contrairement aux écrits d'Alain MAURICE dans une lettre envoyée en réponse aux très nombreux courriers de réprobation reçus, ne fut pas un acte de paix. Il fut, au contraire, le signal du déchaînement des violences (assassinats, enlèvements, massacres, des Harkis, des européens, des musulmans fidèles à la France et des militaires engagés ou appelés du contingent.)

Bernard CINI a terminé en demandant à Monsieur le Maire, dans un souci d'apaisement et de réconciliation, de suivre l'exemple de ses prédécesseurs qui depuis 46 ans, toutes tendances politiques confondues, se sont toujours refusés à prendre une telle décision.

Restant sur ses positions, Monsieur le Maire a déclaré que sa démarche était une promesse de campagne (sic), que la date du 19 MARS était une date officielle puisque approuvée par Référendum du 8 avril 1962 en Métropole à plus de 90% de oui.

Avant le vote de cette délibération, les Conseillers de l'opposition, par la voix de leur représentant Nicolas DARAGON, ont défendu la position du Collectif Pied-Noir, Harkis et Anciens Combattants, en demandant à leur tour l'annulation de ce projet.

Restés sourd à cette demande, les Conseillers de la majorité ont adopté ce projet à l'unanimité, tandis que les Conseillers de l'opposition n'ont pas pris part au vote.

Après quelques huées, le collectif a quitté la salle du Conseil Municipal se promettant une action de plus grande envergure lors de l'inauguration prochaine de ce square.

Il est à noter que les manifestants anti-19 mars, venus manifester dans la dignité contre cette insulte faite aux morts et aux disparus après le cessez-le-feu, ont été provoqués verbalement par cinq ou six adhérents de la FNACA venus perturbés leur prise de parole.

Jean-Claude LASTES


Sommaire

Prise de paroles du Président du Cercle algérianiste de Drôme-Ardèche

Prise de paroles

Président du Cercle algérianiste
de Drôme-Ardèche

 

Merci, monsieur le Maire, d'avoir bien voulu me donner la parole.
Je me présente : Bernard CINI, Président du Cercle algérianiste de Drôme Ardèche, administrateur national de la Fédération des Cercles algérianistes, première association de rapatriés.

Monsieur le Maire, mesdames et messieurs les conseillers municipaux.
Vous vous apprêtez à délibérer aujourd'hui sur le projet d'inauguration à Valence d'un square du " 19 mars 1962, cessez-le-feu en Algérie. "

Mesdames et messieurs les élus, ce projet a provoqué une vive émotion au sein de la communauté des Français d'Algérie, comme au sein du monde combattant.
Si une telle décision était confirmée, elle résonnerait comme une véritable provocation à l'égard des nombreux Pieds Noirs, Harkis et anciens combattants résidant à Valence et dans la région.

Vous souhaitez, Monsieur le Maire, dans la lettre adressée à nos adhérents, je cite : " tenir un engagement de campagne, loin de vouloir raviver quelconques confrontations. " Fin de citation.
En réalité vous risquez de provoquer une véritable guerre des mémoires et vous avez pu mesurer, par les nombreuses lettres et courriels que vous avez reçu, toute l'amertume que votre proposition a fait naître.

Je le dis avec calme mais détermination, ce projet est une véritable injure envers la mémoire des disparus, des victimes civiles et militaires de ce conflit ainsi qu'à l'Histoire de notre pays. Il méprise toutes les victimes qui ont eu le tort ou la naïveté de croire à ce soit-disant cessez-le-feu.

Vous me direz peut-être qu'après la fin des hostilités il y a toujours hélas à déplorer des morts.
Malheureusement, après le 19 mars 1962, ce n'était pas quelques règlements de comptes isolés mais des massacres prémédités, au mépris des Accords d'EVIAN.

46 ans après ces drames, tous les historiens s'accordent pour reconnaître que ce cessez-le-feu ne fut pas respecté.
Tous nos présidents de la république ont refusé d'officialiser cette date.

Non monsieur le Maire, ce jour est loin d'avoir marqué la paix en Algérie. Contrairement à ce que vous avez écrit ce cessez-le-feu est loin d'avoir mis fin aux crimes, aux assassinats et aux enlèvements, il a été au contraire le signal du déchaînement des violences.

En effet,
Après le 19 mars 1962, 100 à 150 000 Français de souche Nord africaine, abandonnés par la France, ont été massacrés dans de terribles souffrances. Ils étaient comme vous, maires ou conseillers municipaux.
Ils étaient Harkis, supplétifs, anciens combattants, ceux-la même qui de 1942 à 1945 sont venus aux côtés des Français d'Afrique du Nord libérer la France du joug nazi.

Comment oserez-vous déposer une gerbe le 25 septembre prochain, pour honorer leurs mémoires, si vous inaugurez un square du 19 mars 1962 date du déclenchement de leur calvaire ?

Après le 19 mars 1962, plus de 500 engagés ou appelés du contingent sont morts ou portés disparus.
Dans le dernier trimestre de 1962, les pertes infligées par le FLN aux soldats français sont de 30 tués, 73 blessés et 120 disparus ; J'ai à votre disposition la référence du document qui prouve cela. (Réf. 1 H 1428-1429 bulletins mensuels de renseignements).

Après le 19 mars 1962, plus de 3000 français de souche européenne sont enlevés par le FLN, hommes, femmes, enfants, bébés. Certains n'avaient que quelques mois.
Pour tous ces malheureux, pour leurs familles encore traumatisées, le compteur des jours d'absence et d'angoisse ne s'arrête pas. Il a largement dépassé les 16000 jours.

Après le 19 mars 1962, pour échapper à une mort annoncée, 1 million de vos compatriotes sont obligés de fuir la terre où ils sont nés. 1 million de déracinés qui verront la profanation de leurs cimetières.

Est ce que le cessez-le-feu du 19 mars 1962 doit être honoré comme un acte de paix ?
Non monsieur le Maire, 150 000 fois NON, 1 million de fois NON.

Il ne suffit pas de voir chaque année à Valence, quelques centaines d'anciens combattants, voir quelques milliers commémorer ce cessez-le-feu, pour que cela devienne une vérité historique.

La vérité est tout autre malheureusement et nous le savons.

Vous ne pouvez l'ignorer, car nul n'est sensé ignorer la loi, et l'article 2 de la loi du 23 février 2005, votée par le Parlement, reconnaît la réalité de ces crimes.
Je cite pour mémoire : " La Nation associe les rapatriés d'Afrique du Nord, les personnes disparues et les populations civiles victimes de massacres ou d'exactions commis durant la guerre d'Algérie et après le 19 mars 1962 en violation des accords d'Evian, ainsi que les victimes civiles des combats de Tunisie et du Maroc, à l'hommage rendu le 5 décembre aux combattants morts pour la France en Afrique du Nord." fin de citation.

De plus, la France commence à lever le voile sur des archives effrayantes concernant les enlèvements d'Européens et les sévices infligés aux harkis après le cessez-le-feu du 19 mars 1962.

La vérité n'est peut-être pas toujours belle à entendre, mais le scandale n'est pas de la dire, c'est de ne pas la dire toute entière.
Compter sur nous pour la défendre et pour l 'enseigner auprès des jeunes générations.

Monsieur le Maire, si vous maintenez ce projet d'inauguration, comment justifierez-vous votre décision devant cette jeune génération lorsqu'elle s'étonnera de voir à Valence un square du 19 mars, cessez-le-feu en Algérie, alors qu'elle aura appris le massacre du 26 mars 1962 à Alger, où parmi les 82 victimes, la plus jeune n'avait que 7 ans ?

Comment justifierez-vous votre décision face à la jeune génération qui aura appris que le 5 juillet à Oran, plus de 3000 français ont été massacrés dans une véritable chasse à l'homme, devant des militaires français restés l'arme aux pieds ?

Vous ne pourrez pas dire que vous ne saviez pas.
Alors, laissons la liberté aux associations qui le souhaitent de commémorer le 19 mars, mais ne l'imposez pas aux Valentinois.

Le 19 mars 1962 n'est pas la paix. Ne persistez pas dans cette erreur.

Nous vous demandons, monsieur le Maire, de suivre la sagesse de vos prédécesseurs, Jean Perdrix, Ribadeau Dumas, Rodolphe Pesce, Patrick Labaune, Léna Balsan, qui se sont refusé depuis 46 ans à prendre une telle décision.
Nous vous demandons de suivre l'exemple de Madame le Maire de Saint-Paul Le Jeune, petit village ardéchois qui a préféré inaugurer une place au nom des anciens combattants, plutôt qu'une place du 19 mars 1962.

Monsieur le Maire, Mesdames et messieurs les conseillers municipaux, faites un geste qui vous honorera. N'infligez pas cette date à valence.

Pour conclure,
Sur votre blog, Monsieur le Maire, vous notez que vous avez un esprit d'ouverture et un profond respect de l'autre.
Les associations dont je me fais le porte parole, sont prêtes à vous rencontrer et à collaborer avec la municipalité afin de donner un nom au square Barnave digne du chef lieu de la Drôme.

Je vous remercie de m'avoir écouté.

Bernard CINI
(Président du Cercle algérianiste de Drôme-Ardèche)

 


Sommaire

Noms & Coordonnées des élus de la majorité

Le Maire : Alain MAURICE

Adjoints : Mesdames : RIVASI Michèle, NAKIB-COLOMB Zabida, CASALINO Françoise, PERSICO Danielle, MAGNY-CLEMENT Michèle, ROCHE Annie, YAHIA BENATTIA Khadra

Messieurs : CREISSON Jean-Michel, BOUCHET Gérard, SOLNAIS André, RANC Patrick, FAURE Maurice, ROYANNEZ Patrick, PETRISSANS Jean-Michel

Conseillers Municipaux : Mesdames : GASQUET Christine, KIZIRIAN Céline, ABRAHAMIAN Sonia, FRANCOIS Marlène, HENNION-ROLLAND Dominique, LANTHEAUME Marie, PICON-MOINE Raquel, ESEN-AKSU Meryem, BERARD Monique, PELTIER Dominique, BORRES Chantal.

Messieurs : TIXIER Hubert, VEYRET Pierre-Jean, SAGNARD Georges, BOREL Christophe, LE PANSE Jérôme, BENOIT Olivier, SEGUELA Jacques, ZAKAR Saïd, BATTESTI Patrick, WEILER Marc, LANDEL Pierre-Antoine.

Coordonnées :
Hôtel de Ville - 1, Place de la Liberté - B.P. 2119 - 26021 VALENCE CEDEX
http://www.mairie-valence.fr , puis rubrique «Contact» en haut à droite de la page d'accueil
Tel : 08 00 26 00 00 - Cabinet du Maire : 04 75 79 25 30 - Fax : 04 75 79 21 49

Lettre d'Alain MAURICE envoyée en réponse aux nombreux courriers envoyés par les opposants au projet.


Sommaire

Noms & Coordonnées des élus de l'opposition

Conseillers Municipaux : Mesdames : BARTHOMEUF Annie-Paule, PUGEAT Véronique, PAULET Cécile, BROUTY Raymonde, MECHAOUI Hamida, LAURENT Christine, PINAT Anne-Valérie

Messieurs : BONNEMAYRE Jacques, DARAGON Nicolas, BATHELEMY Jean-Louis, KECHICHIAN Noubar, MAURIN Denis

Coordonnées :
Hôtel de Ville - 1, Place de la Liberté - B.P. 2119 - 26021 VALENCE CEDEX

Prise de paroles par le Nicolas DARAGON


Sommaire

Exemple de lettres envoyées au Maire de Valence

Communiqué de presse
Cercle National

Exemple de
lettre pétition


Cercle algérianiste
de Drôme-Ardèche


Cercle algérianiste
du Poitou


Cercle algérianiste
de Sète

Cercle algérianiste
du Tarn & Garonne

A.R.H.E

Centre Culturel des Rapatriès

Union National des Parachutistes 2607

Lettre de M. ANDOQUE

Troupe de Marine 2607

U.F.D.A.C.
2607

Fédération Inter Régionale

Cercle National des Combattants

Envol

Lettre de M. JEANTELOT


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Provocation de nos opposants

Alors que nous étions venus exposer nos revendications dans le calme et la dignité, cinq ou six adhérents de la FNACA, venus perturbés le conseil municipal, ont provoqué verbalement nos adhérents et sympathisants.

Nous déplorons une attitude indigne d'Anciens Combattants (exemple : voir la photographie ci-contre, où un adhérent de la FNACA, Président de l'association des Anciens Combattants d'origine Arménienne, essaie de perturber la prise de vue.)

Phrase échangée par ces troublions après le vote du Conseil municipal (propos rapporté par un de nos adhérents.)

«S'ils aimaient tant l'Algérie, ils n'avaient qu'à se faire algériens et rester là-bas, dans leur pays !»

Réponse de notre adhérent : «lorsque les allemands étaient là, il fallait prendre la nationalité allemande, celà aurait évité à l'Armée d'Afrique de venir vous secourir !» Silence dans les rangs, aucune réaction car ils se sont rendu compte qu'ils disaient des conneries.


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