accueil
Le 13 mai 1958
Histoire
Sommaire

Histoire d'une révolution
Hommage aux trois militaires français assassinés

A Bône
- 13 mai 1958 - 18h00 -

« L'armée rend un hommage solennel aux trois glorieuses victimes de la barbarie F.L.N., le sergent Richomme (Ile-de-France), le soldat Decourteix (Normandie) et le dragon Feuillebois (Auvergne), en leur conférant à titre posthume la médaille militaire et la croix de la valeur militaire avec palme.

Anciens combattants, une fois encore, le devoir vous appelle.

Vous conduirez dans toutes les villes, dans tous les villages d'Algérie, à 18 heures, au moment même où les honneurs leur seront rendus à Bône, toutes les populations qui tiendront à s'associer à ce pieux hommage à la mémoire de ces défenseurs de la civilisation ».


ALGER, 13 mai
Monument aux Morts

« On nous traite d'ultras.
Ultras, oui, du patriotisme »

ALGER
- 13 mai 1958 - 16h30 -

« Les anciens combattants européens et musulmans au coude à coude comme au front tiennent à rendre les honneurs aux trois militaires assassinés : le sergent Richomme, les soldats Decourteix et Feuillebois. »

« Ces drapeaux, nous les avons ramenés de plusieurs guerres où nous avons défendu la liberté... Il s'agit de savoir si nous avons le droit de dire que nous sommes Français...

« On nous traite d'ultras. Ultras, oui, du patriotisme. »

 


Récit des évènements


ALGER, 13 mai
Début de la manifestation au Monument aux Morts sur lequel on reconnaît Lagaillarde et un porte-drapeau de l'U.F.F.

Pflimlin est la dernière «cartouche» du «système» épuisé


ALGER, 13 mai
Monument aux Morts

ALGER
- 13 mai 1958 -

« L'algérie, est-ce que vous l'abandonnerez? »

« Non! nous la défendrons jusqu'au bout. »

 


ALGER, 13 mai
Boulevard Laferrière

Tract de l'U.S.R.A.F. (l’Union pour le Salut et le Renouveau de l’Algérie Française )
- 13 mai 1958 - 10h00 -

« Si Pflimlin passe, l'Algérie sera perdue avant octobre. II a écrit : « Fermeté et Générosité ». La fermeté n'est qu'un piège ; il s'est toujours opposé à Lacoste depuis deux ans ; il est le « tombeur » de Bidault. Les vingt-sept mois de service ne serviront de rien en raison du «Dien Bien Phu» diplomatique qui se prépare.

En août 1958, quand vous serez tous en vacances, commencera «la Conférence du cessez-le-feu» (souvenez-vous de Genève, de La Celle-Saint-Cloud et d'Aix-les-Bains). Pflimlin aurait dé]à entamé les négociations avec Bourguiba (souvenez-vous de Mendès).

Quand vous rentrerez en octobre, tout sera consommé. Si Pinay nous trahit, le Ministère passera, et IL NE RESTERA PLUS «français d'algérie», QU'A VOUS OPPOSER PAR TOUS LES MOYENS A SON INSTALLATION à alger. Le sursaut national doit partir d'ici, car Pflimlin est la dernière «cartouche» du «système» épuisé.

VOUS EXIGEREZ ALORS DE COTY LA CONSTITUTION D'UN GOUVERNEMENT DE SALUT PUBLIC, qui, seul, peut gouverner au-dessus des partis ».

ALGER
- 13 mai 1958 -

« Toutes décisions qui n'émaneront pas d'un gouvernement de Salut public seront considérés comme nulles...Le peuple n'obéira qu'à un gouvernement qui réalisera l'union de tous les peuples de l'Union française... »

Mots d'ordre lancés par les dirigeants du mouvement.



ALGER
Les manifestants massés devant le siège de la Xème Région


ALGER


Haut

page 03