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ALGER, 13 mai
Récit des évènements
ALGER, 13 mai
Les grilles du Gouvernement Général viennent d'être enfoncées.
ALGER, 13 mai
Les manifestants viennent de s'emparer du Gouvernement Général
«...Le CSP n'est pas un gouvernament.
Il a pour mission d'assurer l'ordre...»
ALGER, 13 mai
Les manifestants jettent les dossiers par les fenêtres du G.G. (Gouvernement Général)
ALGER
- 13 mai 1958 - 21h10
Massu retourne au balcon, annonce la création du Comité de vigilance et donne lecture président Coty.
« Vous rendons compte création d'un Comité de Salut Public civil et militaire à Alger présidé par moi, général Massu.
En raison de la gravité de la situation et devant nécessité absolue maintien de l'ordre, pour éviter toute ef fusion de sang, le Comité attend avec vigilance la création, à Paris, d'un Gouvernement de Salut Public.
Seul un Gouvernement de Salut Public est capable de conserver l'Algérie comme partie intégrante de la Métropole ».
ALGER, 13 mai
Le général MASSU, sautant par la fenêtre de la bibliothèque, fait irruption sur le balcon du Gouvernement Général
ALGER
- 13 mai 1958 - 22h30
Message lu par M. PERRON, diffusé sur Radio-Algérie.
« Le comité de Salut Public n'est pas un Gouvernement qui s'installe en Algérie. Il a simplement pour mission d'assurer l'ordre et d'attendre dans le calme que Paris prenne des décisions graves qui sont en cours, et il attendra jusqu'à ce que s'installe à Paris un Gouvernement de Salut Public, seul capable de conserver une Algérie comme faisant partie intégrante de la Métropole.
Aussi, le premier acte du Comité de Salut Public a été d'adresser au Président de la République le télégramme dont le texte a déjà été communiqué.
A l'heure actuelle, une grande partie de la population d'Alger continue à occuper le Gouvernement Général et ses alentours en attendant les nouvelles de Paris.
Les nouvelles, nous les espérons satisfaisantes et nous avons déjà toutes raisons de croire que nous avons gagné la bataille de l'Algérie. Un fait est certain : c'est que, par notre action et par l'action des Français, l'Algérie est sauvée et elle le sera dans l'avenir. Elle fera partie de la France jusqu'à la victoire totale et définitive.»
ALGER
- 13 mai 1958 -
Constitution du Comité de Salut Public :
Le président est le général Massu, assisté du colonel Ducasse, du colonel Thomazo (dit nez de cuir) et du colonel Trinquier qui a succédé au colonel Bigeard à la tête du 3ème régiment de parachutistes.
Les membres sont : Paul Moreau, Perron, Armand, Lagaillarde, Gabriel Montigny, Baudier, Parachini, Martel, le Docteur Lefebvre, Joseph Jolivet, Arnould (qui avait assuré les transports rapides de Delbecque entre Paris et Alger, juste avant le 13) et le Cheikh Mohamed Tayeb, le commandant Mahdi, Madani et Berkani.
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